Nicolas Gauthey, artisan âtrier depuis trois générations vous fait bénéficier de son expertise
en tirage de cheminée.

Pourquoi un âtrier ? De marbre, de pierre ou de bois, l’âtrier réalise ou restaure des cheminées. Il met en forme les matériaux et les éléments de décors dont il assemble les différentes pièces en veillant à la conformité du foyer, des avaloirs, et des conduits d’évacuation des fumées. Une cheminée a une double fonction : elle assure le chauffage de la pièce qu’elle occupe et sert à évacuer les fumées issues de la combustion du bois. Le maître-âtrier doit ainsi avoir de très bonnes connaissances en fumisterie : il doit comprendre les principes de mouvement d’air au sein d’un conduit de fumée pour assurer le rendement thermique et le bon tirage d’une cheminée. En effet, le fonctionnement d’une cheminée est un phénomène complexe qui dépend des dimensions du foyer, de l’avaloir et du conduit, mais également de l’orientation de la maison, de la pression atmos- phérique et du climat. Pour éviter les risques de refoulement et le manque de tirage, le maître-âtrier calcule les proportions du foyer en fonction du volume du conduit. Il aménage également des prises d’air extérieures car les maisons d’aujourd’hui, bien isolées, ne laissent pas passer l’air nécessaire à la combustion du bois. Le maître-âtrier applique des règles contenues dans les DTU en vigueur : il s’agit de documents techniques unifiés qui comportent les règles techniques relatives à l’exécution des travaux de bâtiment, notamment en matière de construction de cheminée.

COMBUSTION BOIS = ÉNERGIE CARBONE NEUTRE

En matière d’environnement,
le chauffage au bois
est plus écologique.

Il faut savoir que le volume de dan rejeté dans l’atmosphère est à peu près le même que celui absorbé par l’arbre pendant sa croissance. C’est aussi une source renouvelable, surtout s’il provient d’une exploitation gérée et renouvelée.

Pour de meilleurs résultats, il est conseillé d’utiliser des bûches coupées depuis au moins deux ans pour arriver à un niveau d’humidité inférieur à 20%. Cela double ainsi le rendement de la chaleur par rapport à un bois non séché tout en évitant l’accumulation de créosote dans le conduit d’évacuation. En outre, sachez qu’un bois dur à une puissance calorifique équivalente au double de celle d’un bois tendre.